Portes principales et de service : une entrée bien protégée

De nombreux pavillons sont encore équipés d’une porte d’entrée peu isolante et peu sécurisée. Leurs occupants ne disposent que de pauvres armes pour lutter contre les courants d’air (joints en mousse collés sur l’huisserie, boudin placé sur le seuil, rideaux épais) ou empêcher les effractions (ajout d’un verrou).
Souvent, poser une nouvelle porte n’est donc pas un luxe, et le choix de celle-ci mérite de s’y attarder. Outre l’esthétique et le prix, l’isolation est un critère décisif. Actuellement, le coefficient Ud (qui traduit la déperdition thermique) exigé pour obtenir le crédit d’impôt en rénovation ne doit pas dépasser 1,70 W/m2.K. De nombreux modèles passent à peine ce cap, c’est pourquoi certains fabricants se contentent de mentionner dans leurs catalogues “Ud inférieur à 1,7”. À l’inverse, les nouveaux produits développés pour l’habitat bâtiment basse consommation (BBC) présentent des performances très élevées. Le niveau d’isolation des portes secondaires et de service (leurs performances commencent à apparaître dans les catalogues) est, lui aussi, essentiel, car elles séparent souvent une pièce à vivre de l’extérieur (porte donnant sur le jardin) ou d’un local attenant non isolé, comme un garage. La sécurité est le second élément qui doit retenir votre attention. En dehors de la serrure, le matériau de la porte peut être plus au moins résistant à l’enfoncement.