L’industrie calédonienne dopée par la flambée des prix du nickel

2018, année du nickel ?
Alors que les plus gros producteurs et négociateurs de matières premières étaient réunis à Londres pour la fête annuelle de la Bourse des métaux (LME Week), tous les intervenants redeviennent optimistes pour le nickel. Le métal devrait notamment profiter de l'explosion du marché de la voiture électrique, mais aussi de la forte hausse de la consommation mondiale d'acier inoxydable. De très bons augures pour les trois usines de la Nouvelle-Calédonie. Celle du Sud (VNC) qui produit du sulfate de nickel et du cobalt de haute pureté pour le marché de l’électrique, celles de Nouméa (SLN) et du Nord (KNS) qui produisent du ferronickel à haute teneur pour les aciers inoxydables de qualité premium destinées notamment à l’industrie de l’aéronautique.
Baisse des stocks 
Les stocks mondiaux de nickel sont en forte baisse de 11.898 tonnes ou 5% en octobre indique l’agence d’information FastMarkets. Les entrepôts asiatiques se vident à l’exemple des stocks de la Bourse des métaux de Shanghai (SHFE) - 47.511 tonnes au 3 novembre - en baisse de 1.200 tonnes ou 3% en novembre après une chute de 4.396 tonnes ou 8% en octobre. Depuis le début de l'année, les stocks asiatiques sont en baisse de 46.401 tonnes ou 49% après une hausse de 45.573 tonnes ou 94% en 2016 précise la note hebdomadaire de Boris Mikanikrezai.