Privilégier des matériaux légers... pour les surélévations

Du bois pour un chantier propre. Du béton cellulaire pour l’isolation. De l’acier pour des travaux sans désagrément.

Si le bois est encore peu utilisé pour les extensions, il a un avenir prometteur pour les surélévations. Il est, en effet, beaucoup moins lourd que les matériaux de construction traditionnels : une ossature bois est cinq fois 

plus légère qu’un bâti en béton. Il est donc à privilégier si les fondations sont mauvaises, les murs pas très porteurs ou si le sol est de portance moyenne. La nouvelle construction doit, néanmoins, s’ancrer sur des bases 

saines ayant une résistance mécanique suffisante (poteaux ou murs).


Du bois pour un chantier propre

Dans les terrains enclavés, ce matériau présente l’avantage de passer aisément par des portes de 80 cm de large ; toute la maison n’est donc pas salie. Par ailleurs, sa résistance thermique est 12 fois supérieure à celle du 

béton. Même s’il nécessite une isolation rapportée, un mur en bois a une épaisseur bien inférieure à un mur en parpaings, pour une résistance thermique équivalente : sur une maison de 150 m2, cela permet de gagner 7 m2. 

De plus, le bois est respirant. Pour conserver cette qualité, il doit être associé à des matériaux ayant des capacités de régulation hygrométrique (pare-vapeur, plaque Fermacell…). Enfin, vous n’aurez aucun surcoût par 

rapport à de la maçonnerie, sauf si vous choisissez un parement de luxe de type red cedar. Si votre terrain est enclavé, le devis sera même plus intéressant avec du bois, qui se transporte plus facilement que des parpaings.