Quand Steve Jobs, le génial fondateur d’Apple, a appris qu’il était atteint d’une forme localisée de cancer du pancréas, en 2003, il a d’abord refusé la chirurgie qui s’imposait. Pendant neuf mois, il a suivi les conseils de «spiritualistes» et cru se soigner avec des plantes, des jus de carotte et l’acupuncture.
En 2004, lorsqu’il s’est enfin résolu à se faire opérer, la partie était jouée, le cancer étendu, et Jobs décédera finalement de son cancer en dépit de la chimiothérapie et d’une transplantation hépatique. Non sans avoir exprimé ses regrets, au cours des entretiens tenus avec son biographe, Walter Isaacson, d’avoir refusé le traitement initial qui lui était proposé. Une triste histoire qui montre que tout malade, aussi intelligent, riche et fortuné soit-il, devient une proie potentielle pour les charlatans dès lors qu’il est malade.