Renforcer fenêtres et volets

Les fenêtres constituent le ­deuxième point d’accès des cambrioleurs, s’ils ne peuvent forcer la porte d’entrée. Celles en simple vitrage sont particulièrement vulnérables : il suffit au voleur de casser une vitre, de passer un bras et d’ouvrir le vantail. Fracturer une fenêtre en double vitrage fait beaucoup plus de bruit, et l’intrus court davantage le risque de se blesser. Le châssis doit être solide. Le bois n’offre pas de résistance particulière, surtout si la fenêtre est déjà ancienne et si le matériau a travaillé, et le PVC guère plus que le bois, excepté si les profilés comprennent des renforts en métal. Certaines fenêtres en aluminium résistent bien. L’acier, matériau le plus robuste, est rare dans l’habitat.
Sécuriser crémones et vitrages existants
Les crémones des vieilles fenêtres résistent assez bien à l’effraction, mais peuvent facilement être manœuvrées une fois le vitrage cassé. Cela peut être évité par la pose d’un verrou de fenêtre, qui empêchera aussi l’ouverture par effet de levier, en rendant impossible le passage d’un outil entre le vantail et le montant de la fenêtre. Ces verrous peuvent équiper les fenêtres et les portes-fenêtres, ainsi que les fenêtres de toit.
Vous pouvez renforcer le vitrage en posant un film de sécurité. Cette pellicule invisible, constituée de plusieurs couches de 23 microns d’épaisseur collées entre elles, agit comme un retardateur d’effraction : il faudra de 10 à 15 coups de marteau pour casser la vitre. Sur une grande baie vitrée, le poids du verre finit par déchirer le film.
S’équiper d’une fenêtre avec pack de sécurité
Si vous prévoyez de changer de fenêtres, sachez que les industriels proposent des packs de sécurité. La plupart du temps, la poignée à clé est vendue en option. La poignée Sécustick d’Art & Fenêtres équipe les menuiseries en PVC de la gamme standard : elle se bloque automatiquement en cas de tentative d’effraction. Des renforts en acier périmétraux qui augmentent la résistance à la déformation sont proposés en option.